|  	 		|  		La  		chorégraphie se déploie avec audace et imagination face à la peinture de  		Miotte. Quoi de plus normal de se retrouver dans un geste et d’exprimer  		la beauté, la souffrance, la joie dans les mouvements subtiles et  		sentencieux de la dance.
 Les ballets ont engendré ce spectacle de poésie où la grâce et l’amour  		nous fascinent.
 Miotte fut l’un de ceux qui eurent l’avantage de découvrir le célèbre  		ballet de Diaghilev dès 1947 à l’opéra de Londres. Il lui en est resté  		cette vision qui détermina son art. Un art de la gestuelle poétique qui  		s’inscrit dans ce siècle.
 
 Dans sa peinture on ressent tous les élans et la fluidité du mouvement  		qui arrivent à l’image sacre du corps, emblème de la métamorphose de  		l’art.
 Vouloir en expliquer le contenu serait s’arrêter sur une scène à un mome  		nt précis.
 
 Ici dans ce musée nous jouissons de tous l’apanage d’une vie depuis les  		années 40 jusqu’à aujourd’hui avec les vertus d’une jeunesse  		orgueilleuse et débridée jusqu’à l’apothéose des accents immédiats et  		absolus de notre époque.
 
 |   		|  |   		|  |   		|  		  		DANCE
  		 		 		“Like dancers,  		his fluid structures are vigorous and  		 		delicate, firm and fleeting,” |   		|  		Eight dancers and a musician directed by Wendy Osserman embody the  		space, color, gesture and feeling of large abstract paintings by Jean  		Miotte. These are part of a retrospective exhibit, Spirit of Defiance,  		which fills three floors of the museum. During the events, viewers can  		choose to see the performers and paintings from multiple places as they  		move through the cavernous gallery space. Paintings which first appear  		in the background seem to move forward and merge with the dancers as the  		perspective continually changes. The proximity of the performers to  		viewers dissolves boundaries between observer and observed. Jean Miotte  		describes it as, “A magnificent evening where Dance opens the spirit to  		Painting.”
 
 “Like dancers, his fluid structures are vigorous and delicate, firm and  		fleeting,” writes John Yau in the introduction to the book, Miotte by  		Karl Ruhrberg. The paintings demonstrate a continual search for renewal  		through abstract vocabulary, emphasizing Miotte’s unique gestural  		quality which has such an affinity with dance. The artist has said,  		“dance, choreographic expression seems to me to be the most acute  		gesture, instant and intangible, once given and then forever captured by  		the eye: movement, shifting lines, fixing them in our imagination and in  		time – abstract art par excellence.”
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